« On les appelle les cordistes. Véritables acrobates, ces fous de l’altitude parcourent le monde pour entretenir les gratte-ciel, les cathédrales, la pyramide du Louvre, et même les jardins suspendus. Un métier extraordinaire. Et une expérience très spéciale qu’ils ont confiée à notre écrivain. »
Quand on lève le nez, dans les villes, on voit des cheminées, des oiseaux, des nuages en forme de soleil et des hommes en forme de pluie. Verticaux, ils descendent du ciel. Ces hommes araignées avec fil ou ces femmes, plus rares, tissent leur toile dans les grandes villes. Ils sont alpinistes sur building, réparateurs de cheminées, changeurs d’ampoules au septième ciel.
Ils sont dans le bâtiment, l’événementiel, le nettoyage ou l’industrie, grimpent sur les églises, les falaises, participent au désenrochement, à la pose de filets de sécurité, de signalétique, et on les appelle les cordistes alors qu’ils n’ont pas de cordée (…).
Photo : Pascal Beteille